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En 1849, le parlement adopta la Loi créant le canton de Magog,  en fusionnant une partie du canton de Bolton et une partie du canton de Hatley, ce canton faisant partie du comté de Stanstead. Les neufs premiers rangs du canton de Bolton occupe la rive nord de la rivière et les sept derniers rangs du canton de Hatley la rive sud. Le canton devint municipalité du canton de Magog en 1855,mais en 1888 le village devient municipalité distincte, pour devenir ville en 1890. Il faudra attendre jusqu’en 2002 pour que le reste du canton et Omerville fusionnent avec la ville de Magog (d’après https://www.histoiremagog.com/magog-une-ligne-de-temps/).

 

La mot magog serait d’origine abénakis et signifierait « à la truite saumonée » (namagok) ou « au lac vaste » (Mamhlawbagak) (selon Pierre Paré, (1985), La toponymie des Abénaquis, Commission de toponymie: Gouvernement du Québec, p. 52 et 55). La région et le lac Memprhémagog en particulier, étaient fréquentés par les Abénakis depuis toujours. Au 17e et 18e siècle c’était encore leur territoire de chasse. Il y avait sur la rivière Magog, selon Nicholas Austin, un barrage à poisson construit par les autochtones. La création des cantons de l’est et la colonisation eu pour conséquence de réduire leur libre circulation dans la région.

 

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Exutoire du lac MemphrémagogExutoire du lac Memphrémagog

Nicholas Austin construisit un moulin à bois et un moulin à farine, rudimentaires, à l’embouchure de la rivière Magog en 1795. Cependant, en 1799, il vendit les moulins et plusieurs milliers d’acres de terrain dans cette partie du canton de Bolton située au nord-est, à la tête du lac Memphrémagog, à Ralph Merry III, moyennant 2 000 piastres espagnoles. Nicholas Austin retourna à Pointe Gibraltar qu’il croyait mieux localisée.

Merry s’installera avec sa femme Sarah Sylvester et leurs huit enfants, à la pointe qui portera son nom et construira de véritables moulins à farine, à bois, à carder la laine. Il aurait ajouté une forge en 1809. À la faveur de la route reliant Montréal à Sherbrooke, à la navigation sur le lac (le premier bateau fut le Mountain Maid mis à l’eau en 1850), ainsi qu’à l’industrialisation, Magog devient un hameau et un carrefour important. Le développement commerciale se fera d’abord sur la rive sud de la rivière.

Le Grand voyer (était-ce Antrobus ou de Léry?) après sa visite de Magog autorisa la construction d’un pont sur la rivière Magog, ce qui occasionnera le déplacement du centre des affaires vers la rive nord. Ralph Merry n’était pas un loyaliste mais un véritable patriote américain, semble-t-il.

Le chemin de fer n’arriva qu’en 1878 (Waterloo & Magog Railway).

 

 

Autres liens

Marie-Paule R. Labrèque, Dictionnaire biographique du Canada

Serge Gaudreau et Maurice Langlois, Magog en mots et en images. 50 événements marquants de son histoire, (Disponible à la Maison Merry).

https://www.usherbrooke.ca/histoire/actualites/nouvelles/details/37995

Harry B. Shufelt, Nicholas Austin: The Quaker…and the Township of Bolton, Knowlton, Brome County Historical Society, 1971, p. 142-144 

William Bryant Bullock, Beautiful Waters, vol. 1, Ayer’s Cliff, Les Editions Pigwidgeon, 1985 (1926), p.57-62

Ralph Merry IV. (1807-1818). The journals of Ralph Merry IV, no. 1. [reproduction dactylographiée]. PR081 Fonds famille Merry, Société d’histoire de Magog, Magog, p. 25

 

Sur les Abénakis

Pierre Paré, (1985), La toponymie des Abénaquis, Commission de toponymie: Gouvernement du Québec, p. 52 et 55

Michel Gagné. (2015, mars). Culture Paléoindienne. Dans Canada Historica

Paul Carignan, «The Abenakis – Past and Present», Stanstead Historical Society Journal, vol. 18, 1999,  pp. 24-26

Vincent O’Brien «An Address To The Stanstead Historical Society»Stanstead Historical Society Journal, vol. 4, 1971, pp. 24-33

Jeanne Morazain, «Sutton, terre des Abénakis»Histoire Québec, vol. 19, no. 3, 2014, pp. 15-19.

 

Ces deux mêmes auteurs, Serge Gaudreau et Maurice Langlois, ont publié dans le Journal local La Voix de l’est, en 2021, un article fort instructif, dont le titre est Deux siècles d’épidémies à Magog (1820-2020). On y apprend qu’il y a toujours eu toutes sortes d’épidémies et que les différentes mesures que les autorités tentent d’imposer, non seulement sont vivement rejetées par la population, mais qu’elles ne servent à rien. Dommage que les autorités ne retiennent pas les leçons qu’elles devraient.